Un ado, en première :
je demande à mon prof de français des livres à lire à l’avance et je les fais acheter en version audio par la médiathèque de ma ville. Cela enrichit le fond de la médiathèque de « classiques » et profite à d’autres, dys ou pas.
je fais des fiches de lecture que je tape à l’ordinateur pour éviter qu’il y ait trop de fautes et pour pouvoir me relire.
Un adulte :
Je pratique la course à pieds et écoute en même temps des livres audio sur mon MP3. J’ai accès ainsi à des livres que je n’aurai jamais eu le temps de lire.
Pour perfectionner mon anglais, toujours en courant, j’écoute aussi des dialogues spécialement écrits pour les étrangers et dits lentement.
J’emprunte des livres audio à la médiathèque et je télécharge les dialogues anglais gratuitement sur le site English as a Second language Podcast http://www.eslpod.com
Deux jeunes dys en primaire : Nous faisons souvent nos devoirs ensemble, ainsi on s’entraide, on va à notre rythme et même si on met plus de temps que les autres, c’est agréable de ne pas être seul.
Au collège une jeune dys et sa meilleure copine, non dys : nous faisons souvent nos devoirs ensemble : pour les maths on compare les résultats, si on ne trouve pas pareil, on cherche pourquoi.
Un jeune dyslexique en primaire :
Je lis des livres pour la classe avec ma mère : je lis une page et elle lit l’autre. Je choisis en général la page où il y a le moins de choses à lire,celle où il y a des illustrations. Quand je suis trop fatigué, elle lit plusieurs pages, ainsi je profite mieux de l’histoire.
Pendant les vacances, j’ai plus de temps alors je lis tous les soirs un peu dans mon lit.
J’aime bien les bandes dessinées où il y a une seule histoire par page comme :
- Eddy Milveux, de Lisa Mamdel – éditions Milan
- Capitain Biceps de Zep et Tébo – éditions Glénat
- Franchy Snow de Buche – éditions Glénat
- Kidpaddle de Midam – éditions Dupuis
J’aime bien lire un livre et voir ensuite le film adapté du livre comme Charlie et la Chocolaterie de Roald Dalh. Ce livre existe aussi en livre audio chez Gallimard Jeunesse.
Une jeune dyslexique en primaire :
C’est fatigant pour moi d’écrire et de réfléchir en même temps à la grammaire. Comme c’est interdit d’écrire sur le livre de classe, pour les exercices de grammaire, c’était ma mère qui recopiait le texte, et moi je remplissais les trous. Cette année il y a eu une réunion avec la maîtresse et l’orthophoniste, maintenant la maîtresse me donne une photocopie agrandie de l’exercice et je remplis les trous directement sur la photocopie.
Pour apprendre les poésies, je bouge tout le temps. Alors j’ai pris l’habitude de les mimer, cela m’aide à retenir.
Une famille dys en voyage en voiture : Pendant les trajets en voiture, nous jouons au jeu du marché.
Un truc qui marche bien : faire chanter les textes à apprendre par cœur.